Introduction à « Croyez en la Lumière » du Père Elias Morcos

Raymond R izk 

  


Comme il est difficile pour un fils de parler de son père. Aux jugements pondérés se mêlent alors les émotions, les souvenirs et surtout la reconnaissance d'avoir été engendré. Aussi loin que me porte ma mémoire, à partir de ce jour béni où, dans et par le Mouvement de la Jeunesse Orthodoxe, je me suis reconverti à mon Eglise et découvert qu' il n'y a pas lieu de quitter sa mère quand elle est malade, mais qu'il faut s'atteler encore plus à l'aimer et à la servir, je trouve le Père Elias Morcos intimement lié à mon cheminement spirituel, comme il l'a été - et continue de l'être - pour un grand nombre de membres de l' Eglise.

Le monastère de Deir et Harf a été pour notre génération (mais aussi certainement pour celles qui ont suivi) un phare, un exemple vécu, une invitation à aller de !'avant, la certitude que tout était de nouveau possible à condition de prendre les paroles du Christ au sérieux et de lui donner son cœur. Que de retraites, que de rencontres, que de réunions passées en ce lieu ! Le P. Elias en était le plus souvent le centre. Son engagement dans la vie monastique et les charges de la fraternité ne l'empêchaient pas de se donner sans compter au service des jeunes. Il était toujours présent aux congrès, aux sessions de formation et à nombre d'autres activités. Je le vois encore, écoutant jusqu'à tard dans la nuit, à côté d'autres de nos pères spirituels, les confessions de jeunes faisant la queue dans l' attente de leur tour. Cependant, son rôle ne s’arrêtait pas là. De nombreux ouvrages, publiés par les Editions An-Nour (Pour comprendre le Liturgie et la vivre, Introduction au Livre Saint, Introduction à la vie spirituelle, et beaucoup d'autres), ont été, à l'origine, des causeries données par lui lors de ces sessions. Ils témoignent avec éloquence de son apport à faire découvrir aux jeunes de notre Eglise les trésors qui s'y cachent et à les inviter à les incarner dans leur vie de tous les jours.

Sans qu'il l'exprime vraiment, ou toutefois pas de cette manière, je l'ai souvent perçu comme quelqu'un qui tentait à sa façon de nous répéter les paroles de saint Syméon le Nouveau Théologien: « Ne prétendez pas qu’il soit impossible de recevoir l’Esprit Divin ;… Ne prétendez pas que Dieu ne se révèle pas aux hommes ;…Ne prétendez pas qu’il existe des hommes incapables de voir la Lumière Divine, Et que cela ne soit plus possible aujourd’hui ; Cela n’est jamais impossible, mes amis ; C’est au contraire tout à fait possible, quand on le veut, mais seulement pour ceux dont la vie a pacifié les passions, et dont la vision s’est purifiée »[1]. Par son humilité et sa disponibilité, le Père Elias a toujours voulu nous communiquer le feu de sa rencontre avec le Maitre, les « miettes » d'une expérience de Vie. A travers son humour proverbial - souvent d'ailleurs sur lui-même - (n'est-ce pas là un signe d'une certaine folie pour le Christ?) - il semblait nous dire: « Ne vous prenez pas tellement au sérieux. Laissez-vous mener par Jésus. Cessez de vous démener ! Faites-lui confiance, et tout vous sera donné par surcroit ». Ses commentaires lumineux sur divers passages de l'Ecriture (voir ses livres parus ces dernières années aux Editions de Deir El Harf) sont autant de ces paroles de vie qu'il nous a toujours dispensées.

Le livre qui est entre nos mains est un peu l'histoire d'une vie. Il regroupe des textes écrits durant les dernières soixante années. A leur lecture, on serait tenté de paraphraser l'adage "Je suis homme et rien de ce qui est humain ne m'est étranger'' tant ils abordent de questions essentielles qui sc posent à chacun de nous.

Les plus anciens de ces textes étaient à l'origine signés Marcel Morcos. Ils rappellent ce temps, où avec ses pairs, Georges Khodr, feu Gabriel Saadé et

Albert Laham, Marcel Morcos, alors dans la fleur de l'âge, ressentait la nécessité d’un renouveau dans l' Eglise et participait, au début des années 1940, à la fondation du Mouvement de la Jeunesse Orthodoxe du Patriarcat d' Antioche. Il fut toujours convaincu - et sa vie le prouve amplement - que ce renouveau commence par "le retour à Dieu" (p. 299) de chacun des membres de l'Eglise. Un retour qui fait sortir de soi, engage à porter sa croix et invite à un engagement existentiel, car « nous ne sommes pas présents dans l’Eglise, et il n’y a pas de présence de l’Eglise sans la croix de l’engagement et ses douleurs » (p. 304). Comme il apparait dans l'allocution faite à l'occasion du cinquantième anniversaire de la fondation du Mouvement, il considère que son engagement dans la vie monastique, que Dieu lui a donné de faire refleurir dans l'Eglise d'Antioche après une longue interruption, est une conséquence normale de l'appel lancé en 1942 : « Dieu a donné aux premiers membres d’engendrer, si l’on peut dire, le Mouvement et de la faire parvenir, dans leur engagement personnel, à ses buts véritables ? qui sont la totale consécration au service du renouveau de l’Eglise d’Antioche » (p.307). Dans cette même allocution, ii appelle à lutter contre la tentation, toujours latente dans les milieux d'Eglise, de glisser de "l'évènement" à "l'institution", car « l’Eglise par essence est un évènement, et non une institution, et parce que le Mouvement a éclos au cœur de l’Eglise-évènement et non l’Eglise-institution » (p.307). Ce qu'il dit du rôle du Mouvement dans cette même allocution mérite d'être retenu et médité: « Le rôle du Mouvement dans l’Eglise… a toujours été de promouvoir la nouveauté de l’Esprit et de l’affirmer à tous les niveaux de la vie ecclésiale. Il demeure ainsi et il faut qu’il le reste. Pour persévérer dans cet élan de foi et préserver son authenticité, le Mouvement doit puiser plus profondément dans la vie de l’Eglise, en tant qu’évènement et non point dans l’institution ecclésiale. Si le Mouvement ne donne plus de consacrés et d’engagés de toute leur vie dans l’Eglise, il vieillira et cessera d’être évènement » (p.309-310).

Ce qu'il veut surtout nous dire, c'est que l'important est d'œuvrer à devenir ce à quoi nous sommes appelés, à savoir des "créatures nouvelles", des "enfants de la lumière", « car le Seigneur Jésus est venu pour changer l’homme et le changer en profondeur, dans tout son être, pour que l’homme nouveau remplace l’ancien pour devenir des enfants de la lumière, des fils de Dieu » (pp.9-10). Il nous faut donc "travailler à notre salut" en permanence.1l faut nous mettre en marche. Il faut "partir", "sortir de soi" pour "suivre" le Christ et aller avec Lui, "émerveillés" (p.17) par la beauté de Ses œuvres, qui nous mènent vers la rencontre du Père. Cela demande, entre autres, « de réaliser en profondeur notre péché, d’être convaincus de la miséricorde infinie du Seigneur et de rendre grâces pour tout » (p.13); mais aussi « reconnaitre notre grande faiblesse et s’en remettre au Seigneur Jésus( avec chaleur et certitude » (p.25). Il nous faut être prêt à donner, à faire de toute notre vie un don. Cela se traduit dans une « spiritualité quotidienne continue » (p.10). Chacune de nos actions devrait être offerte comme l'obole de la veuve : « Chacun de nos actes, chaque sourire, chaque prière devrait être comme les deux drachmes de la veuve », c’est-à-dire « tout son avoir » (p.10). Remarquez la référence au "sourire", tant il est important que notre marche à la suite de Jésus se traduise nécessairement dans une attitude d'ouverture, d'accueil, d'amour et de service envers les autres, envers tout autre que le Seigneur nous fait rencontrer et en qui Il fait Sa demeure. A la suite des Pères, le P. Elias nous rappelle que toute "sortie" de soi vers Dieu engage à un " retour" vers l'homme. En fait, il s'agit d'un même mouvement, le "double amour" qui n'en fait qu'un, selon les termes de saint Basile le Grand dans Les Grandes Règles ou il fait de l'amour des frères, non pas la suite, mais l'accomplissement de l'amour de Dieu.

Dans plusieurs textes regroupés dans le chapitre intitulé "De la vie spirituelle" (pp. 7-116), on trouve les conseils d'un guide averti pour éviter les écueils qui nous guettent dans notre marche en vue de "l'incorporation au Christ". Le Père Elias nous parle tour à tour des fondements de "la chasteté" (pp. 21-25; 107-108), de la "vie intérieure" (pp. 27-38), de "l'engagement dans l'Eglise" (pp. 49-62), du " choix" du mode de vie (pp. 63-68), du "corps comme temple de l'Esprit Saint" (pp. 69-83), des relations intimes entre "existence et service" (pp.85-102), de " la rectitude et de la franchise" (pp. 103-106). Ces textes sont complétés par le chapitre sur "la vie monastique" (pp. 201-248) où, à côté de certains aspects
concernant plus particulièrement la vie des moines : "La vie monastique en tension vers la fin des temps" (pp. 203-215), "Sur le Monachisme" (pp. 217-225), "Critiques de la vie monastique" (pp.227-237) , d'autres sont des préceptes essentiels de la vie spirituelle s'adressant à tous. Une analyse profonde de la réalité humaine et des passions est mêlée à une expérience pratique de la lutte pour les maitriser. Elle fait de tous ces textes un véritable sommaire de l'enseignement des Pères du Désert et des Pères Neptiques, exprimé en une langue qui nous est accessible. La centralité de l'Eucharistie dans le cheminement avec le Christ est bien signifiée dans l'article intitulé "La relation entre l'Eucharistie et l'unité des fidèles" (pp. 39-48). Il n'y a de véritable union entre les hommes que par leur intégration commune au même Corps, celui du Christ qui se réalise par excellence dans la communion eucharistique. Mais, pour que cette intégration soit réelle et effective, elle doit être précédée et suivie par un mode de vie, fait de repentance, de fraternité et de partage. N'oublions jamais que « le sacrement de l'autel » doit mener obligatoirement au « sacrement du frère » selon l'expression de saint Jean Chrysostome. En effet, l’union à laquelle nous sommes conviés, après avoir été créés à l’image de dieu, « n’est pas une union éthique, morale et psychologique, et même pas une union existentielle, mais une union organique, union dans le corps de Dieu » (p. 42). Participer à la Cène du Seigneur "sans encourir de condamnation" nous engage à vivre comme la communauté des premiers chrétiens dont nous parle le Livre des Actes. "Ils avaient tout en commun" (Ac. 2 : 44, 4 : 32). Cette union, nous rappelle le P. Elias, ne peut être qu'à !'image du modèle d'unité de la Sainte Trinité, «donc une communion de la communauté au courant d’amour de la Trinité » (p.46). Dans un autre endroit du livre consacré à la doctrine (pp. 169-199), le Père Elias nous aide, d'ailleurs à sonder ce mystère de la Trinité (pp.169-173). Il y développe aussi une étude magistrale sur la Divinité du Saint-Esprit (pp. 175-199) et le rôle essentiel qu'Il joue pour nous apprendre à reconnaitre et rencontrer le Christ dans tous les endroits de Sa présence et à sceller l'union entre tous.*

Les autres sacrements ne sont pas passés sous silence. Le texte intitulé

"L'importance des Saints Mystères dans la vie d'une paroisse chrétienne" (pp. 155-165) montre comment chacun d'entre eux aide à réaliser l'unité de la paroisse et à la cimenter par la conscience qu'il n'y a pas dans l'Eglise de "sacrement privé", mais que tout y est commun à tous. De même, la nécessité de la confession - sacrement par excellence de la réconciliation avec Dieu et les hommes - est soulignée ainsi que le rôle du prêtre confesseur et du "père spirituel" ("Autour de la confession et de la paternité spirituelle" (pp. 109-111), "De la paternité spirituelle" (pp. 113-115).

Plus largement, la longue étude intitulée "L'intégra tion à I' Eglise par les offices liturgiques" (pp. 119-150), ainsi que l'explication des Vêpres (pp.151-155) donnent des clefs pour "lever le voile" du symbolisme rituel et comprendre les raisons de l'importance primordiale prise par les rites et la vie liturgique dans l'Eglise Orthodoxe. Ces textes nous font entrevoir comment l'action de Dieu dans l'Eglise se fait présente à nous dans et à travers l'expression rituelle lors de la célébration des Sacrements, le déroulement de l'année liturgique dans les cycles quotidien, hebdomadaire et annuel, mais aussi dans les nombreux autres offices liturgiques de bénédiction ou de sanctification (prières à l'occasion de la naissance, de la maladie, de la mort; consécration des églises, des icônes; bénédiction de la nourriture, des champs, de l'eau, de la nature, etc). « Par les rites liturgiques, la grâce du Seigneur nous est donnée, et nous la communiquons à l’univers pour sanctifier petit à petit toute la nature, et la faire revenir de nouveau à Dieu en Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes (1 Cor. 8 : 6) » (p. 128). Mais là ne s'arrête pas le rôle de la vie liturgique. En plus de la sanctification des hommes et du monde elle est un ferment d'unité entre les membres de la communauté : «Notre prière liturgique se distingue de notre prière personnelle qui ne peut la remplacer. Dans l’église nous acquérons une autre identité, car nous nous intégrons à la prière de l’Eglise. Je ressens alors que je prie non pas ma prière, mais celle de l’Eglise, et que je psalmodie le chant de l’Eglise, et que j’adore avec l’Eglise… car la prière de l’Eglise ne s’arrête pas, et elle nous soutient et nous porte dans notre propre prière… Il nous suffit d’entrer dans la prière de la communauté où nous nous dépassons, malgré notre incapacité ou notre incapabilité à mériter une grâce de l’Esprit du Seigneur pour nous unir dans l’amour à l’image de Dieu » (p.130). De plus, la liturgie nous donne l'occasion de récapituler ensemble les évènements du salut. Nous sommes appelés à en devenir des témoins oculaires. Nous sommes transportés dans le temps et l'espace pour participer à l'évènement salutaire unique. Nous devons naitre avec le Christ, mourir avec Lui et, si nous en sommes dignes, prendre part à Sa Résurrection. Quant aux prières des Heures, elles nous permettent de sanctifier le temps ... L'ensemble de la liturgie terrestre est une participation à la Liturgie céleste, « son but ultime étant de se réaliser aussi en nous, au niveau du cœur » (p. 136). Elle nous donne alors « le moyen d’accéder personnellement et de tout notre cœur à la connaissance de Dieu et Son amour et de nous unir à Lui » (p. 136). Mais, en plus de l'effort personnel, il faut un renouveau dans la pratique liturgique. Il faut balayer la poussière accumulée à cause de nos péchés pour accéder de nouveau au cœur de la vie liturgique. Pour cela, il faut remettre en valeur des habitudes perdues (voir pp. 139-143). Il faut mettre tout en œuvre pour être en mesure de « vivre » vraiment la liturgie. Autrement, elle devient des gestes vides et des coutumes fossilisées qui font écran à Dieu au lieu de nous rapprocher de Lui (p. 136). C'est la une tâche primordiale, car « le monde essaie d’ignorer le sacré, tout symbole, tout sens de la sainteté, car il essaie d’éliminer l’idée de Dieu de la terre. La spiritualité occidentale rationnelle a contribué sans le vouloir à cet éloignement de Dieu. Et nous autres, quand nous ne vivons pas notre vie liturgique, nous sommes imprégnés de ce courant rationaliste, qui nous pousse à diminuer l’importance de la liturgie, et à vouloir une liturgie plus courte, et nous suffire de prier à la maison… Cette tendance nous mènera, tôt ou tard, à transformer Dieu en Dieu d’une éthique, une idée de Dieu, et par conséquent à éliminer de la terre le Dieu Vivant, Celui qui nous aime et auquel nous participons » (pp. 141-142).

Les pages 249 à 296 nous proposent des méditations personnelles autour d certaines grandes fêtes liturgiques et à propos de la Mère de Dieu. Après les longs exposés sur la vie liturgique, nous avons là des exemples de prière et de méditation personnelles dont nos fidèles ont le plus pressant besoin. 1l me semble parfois que la proéminence donnée dans notre Eglise aux prières liturgiques tend à assécher en nous, si nous n'y prenons garde, l'éclosion de la prière personnelle. Or, il est important de garder un certain équilibre. Le Seigneur veut que nous nous adressions à Lui aussi dans notre langage habituel. 1l est prêt à entendre nos cris, nos plaintes, nos doléances, tout autant que nos actions de grâce. Il nous faut apprendre à mieux lui parler directement, sans apprêt, dans le secret de notre rencontre. Il faut faire de même quand nous sommes entre frères, hors les offices liturgiques. Quand nous serons nourris des textes de l'Ecriture et de la liturgie, nous saurons les imbriquer naturellement à notre méditation personnelle, comme le fait si bien le P. Elias.

Le livre se termine sur une étude sur "Les Ecritures et notre vie personnelle" (pp.313-328). Cette étude vient bien à propos pour clarifier certains malentendus autour de la place de l'Ecriture qui ont cours dans certains milieux d'Eglise. Le P. Elias nous rappelle d'emblée que les Pères « ne craignent pas l’exagération en disant que le Livre Saint est le paradis de la vie éternelle, la source de l’Esprit Saint et le champ du Royaume, car il nous amène Dieu. Il est un message de Dieu à Sa créature. Il est une icône de Dieu. Le Livre Saint est le Christ » (p.314). Puis, sans aborder les problèmes de l'exégèse proprement dite, il nous indique les divers niveaux de lecture de l'Ecriture, selon la progression de notre vie spirituelle. De la lecture qui laisse simplement le texte nous irriguer à une découverte de la présence "réelle" de Dieu dans ce texte, il nous fait parcourir les diverses étapes par lesquelles il nous faut passer pour finalement accéder à la rencontre, au-delà des textes et des mots. Et il conclut : « C’est pourquoi vient un temps où l’âme abandonne le Livre Saint, car elle trouver dans le Nom de Jésus son essence et tout son contenu. Le livre écrit devient alors un poids pour l’âme et un écran entre elle et le Seigneur Jésus. Elle se contente de dire : « Seigneur Jésus christ, Fils de Dieu, aies pitié de moi, pécheur ». Cette prière fait descendre l’esprit dans le silence du cœur pour y rencontrer Le Dieu de toute existence. Les mots sont de ce monde. Mais la Parole du Dieu vivant se révèle dans le silence éternel. Si nous abandonnons vraiment tout souci autre que Lui, Il se révèlera à nous au plus profond de notre cœur silencieux, où se trouve l’image de Dieu, et le remplira de Sa lumière et de Son Visage » (p. 326).

Il n'y a pas de meilleure conclusion à cette introduction, ni meilleure invite qu’à puiser dans ce livre les "miettes du festin" auquel le P. Elias participe.

« Croyez en la lumière, vous deviendrez enfants de la lumière" (Jean 16: 32).
 

[1] Saint Siméon le Nouveau Théologien, Hymne 27

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